Lorsque l’on commence à écrire à des fins de publication, cette question peut se poser à vous. Quels sont les raisons d’utiliser un nom d’emprunt ? À ma connaissance, elles sont de deux sortes. La première étant de préserver son anonymat, l’autre de vouloir se créer une deuxième identité.
Il existe des situations où l’auteur(e) peut se sentir en danger en publiant sous son véritable nom. Prenons le cas de la dénonciation d’actes illégaux ou violents par le biais de son livre apportant alors un témoignage en tant que victime (activités illicites au sein d’une société par exemple).
Dans un cas tout à fait différent, opter pour un nom de plume est aussi la possibilité d’éditer des textes dans un nouveau style. Certains auteurs le font dans l’objectif de tester un nouveau public.
Pour ma part, j’ai écrit une première nouvelle sous un pseudonyme. Je n’avais pas envie de révéler mon nom lors de la publication à ce moment là. Puis, je me suis rendue compte que j’éprouvais le besoin de le faire. Je remplaçais alors le pseudonyme utilisé pour ma nouvelle par un de mes noms de famille.
Ajouter des metadonnées
Les délais de réponse des maisons d’édition sont très longs. Ce qui a ses inconvénients et ses avantages. L’attente nourrit l’inquiétude mais c’est aussi le bon moment pour communiquer sur son travail, se former à de nouvelles compétences et explorer les différentes pistes d’un futur livre. Pour ma part, c’est ce que je fait actuellement.
Pendant le process créatif, j’aime bien croiser les arts. Jouer de la musique ou/et dessiner me permet de revenir à l’écriture de mon livre. Cette semaine, j’ai scanner des dessins et appris à intégrer des métadonnées dans le fichier. J’ai pensé que partager cette astuce avec vous, pourrait vous servir également.
Les métadonnées permettent d’ajouter des informations à une image (titre, nom de l’auteur, année, droits etc.). Si vous souhaitez le faire, il vous faudra utiliser un logiciel photo. Pour ma part, j’ai choisi GIMP. Si vous souhaitez ajouter des métadonnées, ouvrez l’image avec le logiciel, puis, cliquez sur image dans le menu. Ensuite choisissez ajouter des métadonnées et enregistrer.
Jouer avec le texte
Lorsque j’ai écrit Fantastic L.A, j’ai beaucoup joué avec les personnages et tous les objets qui servaient à résoudre l’énigme. Par exemple, les grilles de mots croisés. Tout en y réfléchissant, j’ai effectué quelques recherches et découvert l’origine des premiers mots croisés.Sur le document original, les définitions et une grille. Au centre le mot : fun (joie en français).
Avec les définitions du document original que vous trouverez en lien à la fin de mon billet, j’ai écrit ce petit poème.
Que devrions nous être tous ?
Un rêve éveillé, un pigeon, une partie du bateau
Que devraient faire les artistes ?
Opposés à moins, échangeant au pluriel
Liens : article sur Arthur Wynne
Bêta lecteurs
Voici quelques nouvelles.
Le 30 décembre, j’ai terminé le premier brouillon de ma nouvelle fiction. Il m’a fallu 1 an pour la réaliser. Dans un premier temps, j’ai choisi une idée qui me plaisait puis j’ai effectuer des recherches historiques dont je n’ai pas conservé beaucoup d’éléments mais qui ont contribué à nourrir mon inspiration pour bâtir l’intrigue.
Une fois, le premier brouillon terminé, j’ai demandé à des bêta lecteurs (-trices) leur avis. Ce qui me prit une à deux semaines. Il est important de leur laisser suffisamment de temps pour lire et répondre aux questions posées.
Lorsque cette étape fut terminée, j’ai lu les retours avec attention et pris en considération toutes les critiques constructives. Ce qui a nécessité bien évidement, que je corrige mon premier brouillon. Parmi les remarques, certaines qui étaient un peu trop intrusives ou qui empiétaient un peu trop sur la direction que je souhaitais faire prendre au livre, n’ont pas été retenues.
Dans quelques jours, j’enverrais mon livre à plusieurs maisons d’édition. Je vous mentirais en vous disant que je n’éprouve pas une certaine appréhension. Mais cela fait partie de ce projet.
Bonne année
Chers lecteurs, lectrices et partenaires professionnels,
Je vous souhaite à tous et à toutes une bonne année 2022.
Espions, espionnes
Le week-end dernier, je me suis rendue à une exposition et à une projection documentaire sur l’espionnage. Quoi de plus palpitant pour une auteure que de partir à la recherche de faits historiques aussi troublants ?
L’exposition présentait des photographies d’objets insolites utilisés par des espions et c’était passionnant. Certains de ces agents étaient connus du grand public, d’autres pas. En effet, tous les agents secrets ne sont pas célèbres et c’est là très certainement que réside l’une de leur qualité.
La fin de l’exposition se terminait par un ensemble de 8 portraits de femmes espionnes connues et incroyables.
Le film documentaire s’intitulait « les espions qui venaient de Hollywood ». Il retraçait le rôle important qu’avait jouer une grande partie des artistes pendant la deuxième guerre mondiale.
Références :
Exposition : guerres secrètes.
Documentaire : les espions qui venaient de Hollywood
Les suivis de modifications
En ce moment, je corrige le premier brouillon de mon nouveau livre. Bien sûr, j’aurais pu l’envoyer à une maison d’édition et attendre un retour. Mais avant de le faire, j’ai préféré relire pour ajouter quelques détails et apporter des améliorations. Si je vous parle de ce projet aujourd’hui, c’est parce que je me suis rendue compte qu’il existe une fonction sur les traitements de texte de type libre office qui permet de suivre vos modifications de versions. Vous pouvez revenir en arrière ou au contraire aller à la modification suivante. Garder un historique de toutes vos modifications est toujours intéressant. Ceci dit, en écrivant cet article je repense à une phrase entendue à la radio dernièrement. Il s’agissait de la fonction nécessaire de l’oubli. N’avons nous pas tendance à vouloir tout sauvegarder et classer avant même d’avoir vécu ces instants ? un peu comme si nous avions peur de perdre tous ces moments que nous capturons.
D’un point de vue historique, il est évident que de conserver les témoignages et tout autre document du passé est important. Par contre, ne pas accepter qu’il est impossible de tout garder intact me semble problématique. Il restera très certainement des traces de certains événements de notre existence mais pas de chaque instant, à titre personnel, je n’ai pas envisagé de passer une trop grande partie de mon temps à les répertorier. cela me donne l’impression de ne pas vivre pleinement.
Club de lecture
Le 29 octobre, je me suis rendue en fin d’après midi au club lecture de la médiathèque de ma ville. Celui ci présentait les actualités littéraires et j’étais curieuse de savoir ce qu’il proposait.
Le nombre des participants était importante et l’audience en très grande partie féminine.
La session était animée par quatre agents de la médiathèque qui a tour de rôle ont présenté leurs lectures.
La liste des romans était longue et de différents genre biographies, polars, thriller, science fiction etc.
Ce qui m’a fasciné lors de cet échange c’est le fait que chaque agent présentait le livre d’une façon qui lui était spécifique. Et je me suis rendue compte à quel point, la lecture d’un livre pouvait être subjective.
Pour ma part, j’ai apprécié de rencontrer des lecteurs et de découvrir d’autres auteurs de cette façon.
Se soutenir entre professionnels
J’ai toujours pensé qu’il était essentiel dans n’importe quelle profession de se soutenir mutuellement. Lorsque je prospecte pour un éventuel festival du livre, rencontrer d’autres auteurs n’est pas toujours dans l’objectif de créer du réseau. C’est aussi un partage d’expériences.
Vendredi 24 septembre, je me suis rendu au festival du polar et de l’aventure à Port Barcarès pour assister à une conférence sur le thème : « s’attacher au quotidien des faits divers ou puiser son inspiration dans l’imaginaire ? ». Les principaux invités de la conférence étaient les auteurs Fabio Mitchelli et Fabrice Papillon. J’ai trouvé leur intervention enrichissante et il y avait effectivement matière à réfléxion. J’ai aussi acheté deux livres et discuté avec leurs auteurs Christophe Corvaisier et Paul Beorn. Nous avons évoqué notre façon d’écrire qui est spécifique à chacun et nous nous sommes encouragés mutuellement.
Ma venue à ce festival était aussi l’occasion de clôturer dans mon esprit « duel à Albi » dans lequel je fais une très brève allusion au paquebot où se situait ce festival. Désormais, je me sens libre de me consacrer mentalement à mon nouveau livre.
Voir les choses sous un autre angle
Samedi 11, je me suis rendue à un salon du livre organisé aux jardins des plantes de Saint Cyprien. Cette fois ci, j’ai endossé le rôle d’une lectrice pour rendre visite à plusieurs auteurs et auteures. Cette expérience fut très enrichissante sur le plan professionnel et je les remercie. Certains m’ont expliqué pourquoi ils écrivaient, ce qu’ils aiment comme sujet, mais aussi ce qu’ils ou elles pensaient de l’organisation d’un salon. Pour ma part, je les ai écouté avec attention et à mon tour je me suis présentée et nos échanges furent intéressants.
Cette immersion en tant que lectrice m’a apporté un autre point de vue sur la profession d’écrivain. Partir à la rencontre d’autres artistes est aussi une façon de se préparer et de créer des opportunités de collaborations.

