Anticiper les évolutions

En tant que professionnelle, je réfléchis aux évolution de mon métier. Et, bien sûr je me pose toutes sortes de questions auxquelles j’essaye de trouver une solution. Ce n’est pas forcément la meilleure qui soit mais avoir une vision d’avenir permet d’anticiper.
Voici trois problématiques sur lesquelles nous devrions réfléchir :

  • l’accessibilité numérique
  • le recyclage du papier
  • les DRM

Je pense qu’en tant qu’auteure nous pouvons faciliter l’accessibilité en proposant des fichiers dont le contenu est structuré grâce à l’utilisation des feuilles de style. Les éditeurs et éditrices pourront ainsi continuer le processus d’accessibilité.

Concernant le recyclage du papier, il existe des labels qui sont plus conformes que d’autres, pareillement des encres végétales sont envisageables. Ceci dit, l’impression à la demande semble une alternative.

Enfin, les DRM ne me semblent pas favoriser la diffusion d’un livre pour le public. De même la multiplicité des formats selon un type particulier d’équipement restreint la lecture.

Festival du Livre de Paris 2022

Vendredi, je suis allée au festival du Livre en train. Cet évènement m’a permis de découvrir de nouveaux auteur(e)s venu(e)s spécialement d’Inde, j’ai acquis des connaissances au sujet de l’influence des mythes. J’ai assisté à deux conférences, l’une d’elle portait sur la littérature indienne et l’autre sur l’émergence du livre pour enfant.
Puis, lors d’un café littéraire organisé par différents organismes, j’ai pris connaissance de l’évolution du marché au travers d’une enquête sur les formats (impression, numérique et audio). Ensuite, j’ai pris contact avec quelques maisons d’édition, acheté 2 livres ainsi que la revue trimestrielle Alibi (polar). Une journée professionnelle bien remplie.

Liens :

Festival du Livre de Paris

Revue Alibi

Fiction historique : effectuer une recherche

Lorsque vous avez une idée sur un sujet qui nécessite des informations historiques précises, il n’est pas toujours évident de savoir où les chercher. Voici quelques indications qui vous seront utiles. Les documents peuvent être de plusieurs types et ne se trouvent pas tous au même lieu.

Chez l’habitant :

Lettres, correspondances intimes. Témoignages d’époque ou des descendants (histoires transmises au sein de la famille ou entendues)

Archives : (archives nationales etc.)

Rapports médicaux

Procès verbaux

Actes de naissance

Journaux d’époque

Thèses : (sites internet sécialisés, universités etc.)

Thèses d’étudiants en Histoire

Livres :

Auteurs actuels qui ont écris sur le même sujet ou tout autour

Fond local :

Bibliothèque des villes

Pseudonyme ou pas ?

Lorsque l’on commence à écrire à des fins de publication, cette question peut se poser à vous. Quels sont les raisons d’utiliser un nom d’emprunt ? À ma connaissance, elles sont de deux sortes. La première étant de préserver son anonymat, l’autre de vouloir se créer une deuxième identité.
Il existe des situations où l’auteur(e) peut se sentir en danger en publiant sous son véritable nom. Prenons le cas de la dénonciation d’actes illégaux ou violents par le biais de son livre apportant alors un témoignage en tant que victime (activités illicites au sein d’une société par exemple).
Dans un cas tout à fait différent, opter pour un nom de plume est aussi la possibilité d’éditer des textes dans un nouveau style. Certains auteurs le font dans l’objectif de tester un nouveau public.
Pour ma part, j’ai écrit une première nouvelle sous un pseudonyme. Je n’avais pas envie de révéler mon nom lors de la publication à ce moment là. Puis, je me suis rendue compte que j’éprouvais le besoin de le faire. Je remplaçais alors le pseudonyme utilisé pour ma nouvelle par un de mes noms de famille.

Ajouter des metadonnées

Les délais de réponse des maisons d’édition sont très longs. Ce qui a ses inconvénients et ses avantages. L’attente nourrit l’inquiétude mais c’est aussi le bon moment pour communiquer sur son travail, se former à de nouvelles compétences et explorer les différentes pistes d’un futur livre. Pour ma part, c’est ce que je fait actuellement.
Pendant le process créatif, j’aime bien croiser les arts. Jouer de la musique ou/et dessiner me permet de revenir à l’écriture de mon livre. Cette semaine, j’ai scanner des dessins et appris à intégrer des métadonnées dans le fichier. J’ai pensé que partager cette astuce avec vous, pourrait vous servir également.

Les métadonnées permettent d’ajouter des informations à une image (titre, nom de l’auteur, année, droits etc.). Si vous souhaitez le faire, il vous faudra utiliser un logiciel photo. Pour ma part, j’ai choisi GIMP. Si vous souhaitez ajouter des métadonnées, ouvrez l’image avec le logiciel, puis, cliquez sur image dans le menu. Ensuite choisissez ajouter des métadonnées et enregistrer.

Jouer avec le texte

Lorsque j’ai écrit Fantastic L.A, j’ai beaucoup joué avec les personnages et tous les objets qui servaient à résoudre l’énigme. Par exemple, les grilles de mots croisés. Tout en y réfléchissant, j’ai effectué quelques recherches et découvert l’origine des premiers mots croisés.Sur le document original, les définitions et une grille. Au centre le mot : fun (joie en français).

Avec les définitions du document original que vous trouverez en lien à la fin de mon billet, j’ai écrit ce petit poème.

Que devrions nous être tous ?

Un rêve éveillé, un pigeon, une partie du bateau

Que devraient faire les artistes ?

Opposés à moins, échangeant au pluriel

Liens : article sur Arthur Wynne

Bêta lecteurs

Voici quelques nouvelles.

Le 30 décembre, j’ai terminé le premier brouillon de ma nouvelle fiction. Il m’a fallu 1 an pour la réaliser. Dans un premier temps, j’ai choisi une idée qui me plaisait puis j’ai effectuer des recherches historiques dont je n’ai pas conservé beaucoup d’éléments mais qui ont contribué à nourrir mon inspiration pour bâtir l’intrigue.

Une fois, le premier brouillon terminé, j’ai demandé à des bêta lecteurs (-trices) leur avis. Ce qui me prit une à deux semaines. Il est important de leur laisser suffisamment de temps pour lire et répondre aux questions posées.

Lorsque cette étape fut terminée, j’ai lu les retours avec attention et pris en considération toutes les critiques constructives. Ce qui a nécessité bien évidement, que je corrige mon premier brouillon. Parmi les remarques, certaines qui étaient un peu trop intrusives ou qui empiétaient un peu trop sur la direction que je souhaitais faire prendre au livre, n’ont pas été retenues.

Dans quelques jours, j’enverrais mon livre à plusieurs maisons d’édition. Je vous mentirais en vous disant que je n’éprouve pas une certaine appréhension. Mais cela fait partie de ce projet.

Bonne année

carte de voeux

Chers lecteurs, lectrices et partenaires professionnels,

Je vous souhaite à tous et à toutes une bonne année 2022.

Espions, espionnes

Le week-end dernier, je me suis rendue à une exposition et à une projection documentaire sur l’espionnage. Quoi de plus palpitant pour une auteure que de partir à la recherche de faits historiques aussi troublants ?

L’exposition présentait des photographies d’objets insolites utilisés par des espions et c’était passionnant. Certains de ces agents étaient connus du grand public, d’autres pas. En effet, tous les agents secrets ne sont pas célèbres et c’est là très certainement que réside l’une de leur qualité.

La fin de l’exposition se terminait par un ensemble de 8 portraits de femmes espionnes connues et incroyables.

Le film documentaire s’intitulait « les espions qui venaient de Hollywood ». Il retraçait le rôle important qu’avait jouer une grande partie des artistes pendant la deuxième guerre mondiale.

Références :

Exposition : guerres secrètes.

Documentaire : les espions qui venaient de Hollywood