Quelques idées d’amélioration

En tant qu’autrice, je me pose souvent des questions en lien avec mon métier. Vers quelle évolution ? est ce que je suis dans une démarche qualitative ?

Bien entendu, les questions environnementales se posent dans n’importe quel domaine d’activité. Bien que le numérique soit le moins gourmand en papier, il consomme tout de même de l’énergie.

Les auteurs et autrices ont une influence bien plus grande qu’ils ne le pensent sur les solutions mises en place dans le secteur des métiers du livre. Ils peuvent par exemple comme cela a été le cas au royaume-uni exercer une pression auprès des éditeurs pour plus de transparence sur la provenance du papier imprimé et les conditions de reboisement.

Ceci dit, c’est aussi en réfléchissant sur les conséquences de la production de masse dans le domaine artistique que certaines idées d’amélioration naissent. Pour limiter un impact, il existe des solutions plus adaptées que d’autres. L’impression à la demande qui existe déjà depuis quelques années est à mon avis un procédé qui devrait être d’avantage pris en considération.

Quelques liens :

Plateforme des aides pour le spectacle

Lightning source

Institut ecoedicio catala

Un compte rendu sur open edition

Liseuses et accessibilité

Dans le cadre de l’accessibilité du livre numérique, l’outil de lecture est très important. Il doit être adapté. A l’heure actuelle, très peu de modèle de liseuses peuvent à la fois lire le texte en audio et permettre une navigation correcte. Lorsque je parle de navigation, j’entends de touches permettant de se déplacer dans le texte et de sélectionner des actions indiquées dans le  menu.
Pour ma part, j’ai essayé un premier modèle que l’on m’a prêté il y a quelques temps. Celui ci a lu le texte de mon livre, ce qui est assez étonnant et qui, pour des personnes dont le besoin se fait sentir s’avère très utile fonction text to speech (ici mot en anglais). L’agrandissement des polices de caractère sans serif est également une fonctionnalité indispensable pour la lecture de livre numérique.

Dystopies et Utopies

Actuellement je travaille sur plusieurs projets et prépare activement un salon professionnel autour du livre. Dans mon parcours, cela m’a amené à réfléchir sur différents sujets. Dans le domaine de la science fiction, la forme littéraire que l’on nomme dystopie est pour beaucoup d ‘entre nous l’opposée de l’utopie. Et pourtant, utopie et dystopie ont une forme de complémentarité. Les thèmes qu’elles abordent sont souvent très proches. Pour ma part, je pense qu’utopie et dystopie sont intéressantes à explorer. Les deux points qui m’inquiètent à ce sujet sont le dogmatisme de la pensée unique que certaines  utopies auraient tendance à présenter au travers des récits ainsi que le pessimisme des situations relatées dans une partie des dystopies.

Thriller à la campagne

Ecran de la liseuse
Couverture du livre

Dernièrement, j’ai lu « Dans la fabrique du polar vert : éco poétique et ruralité (Belphégor 2023) qui recueille plusieurs articles au sujet du thème du polar vert. Ce n’est pas un roman, il s’agit d’avantage d’une étude sur la thématique de l’environnement et le roman policier.

Si je vous en parle aujourd’hui c’est parce-que la ruralité est une notion qui est encore associée à une certaine forme de cliché.

Pas tout le temps fort heureusement.

Pour ma part, je pense que cela n’a pas de sens.

La lecture de ce livre m’a apporté des éléments de réflexions que je partage aujourd’hui avec vous en espérant qu’ils vous accompagneront dans votre

cheminement.

Dans le polar vert, plusieurs sujets sont abordés notamment le concept de « guilty space » que j’évoquais précédemment.

Plusieurs textes analysent comment les problématiques environnementales s’intégrant au récit d’un roman policier et quelles sont les spécificités du cadre rural dans un polar.

Une large place est accordée à la littérature américaine à travers la notion de « nature writing ». Cependant un portrait de la littérature occidentale et en particulier du roman policier Ukrainien est dressé ce qui est très intéressant.

Rencontre autour de l’édition en grands caractères

La rencontre autour de l’édition en grands caractères s’est déroulée en ligne le jeudi 28 mars 2024 sur le site d’Occitanie Livre et Lecture. Elle s’inscrit dans le cadre de la lecture pour tous. Cet événement rassemblait plusieurs professionnels autour d’un thème en lien avec l’accessibilité du livre.

J’ai participé à cette rencontre qui me semble intéressante pour les artistes voici un petit compte rendu à ce sujet. Les interventions de plusieurs participants dont une association de sensibilisation au handicap visuel et une maison d’édition spécialisée.

Une des informations les plus importantes pour la lecture de livre adapté concerne la police de caractère utilisée, sa taille et le fait qu’elle soit nécessairement sans serif. La mise en forme du texte (paragraphe, interlignage etc.)  est aussi essentielle. Une police de caractère a été développé suite à plusieurs études, luciole est disponible sur ce site internet.

 

 

 

Le choix des personnages

En cette journée internationale des femmes, je réaffirme mon soutien à toutes les femmes. C’est un long combat pour l’égalité et bien que les avancées soient réelles, certaines mesures les replongent dans une certaine forme d’archaïsme. Les violences et les discriminations n’ont pas lieu d’être. Et cela pour personne.
L’écriture comme toute forme artistique reflète une partie de la société qui l’entoure et l’impulsion que va donner une autrice dans son récit est une trace laissée.
Pour ma part, le choix des personnages s’est fait de plusieurs façon. D’une part, comme je pensais qu’il y avait peu de femmes détectives dans la littérature, j’ai essayé de créer des personnalités en ce sens. D’autre part, j’ai fait en sorte de garder une certaine logique pour éviter de tomber dans les clichés.
Je vous propose de lire deux extraits de mes fictions.

Début de l’extrait de Fantastic L.A. dialogue entre la détective et un des protagonistes :

— Légende ou pas, ce qui est certain c’est qu’au musée, il y a une présence indéfinissable qui semble protéger ce qui s’y trouve.

— Comment le savez-vous ?

— Gladys en avait parlé. Tous les employés savaient que Fantastic L.A. avait été aménagé dans un bâtiment où un hold-up avait été commis. Depuis le meurtre irrésolu d’une des victimes, des faits inexpliqués se sont répétés.

— Avez-vous vu ou entendu parler d’un kit vampire acquis par le musée ?

Fin de l’extrait

Début de l’extrait de Duel à Albi dialogue entre la cinéphile et un visiteur :
Le visiteur la fixa intensément d’un regard vif et profond. À son tour, Lydia le dévisagea de la tête au pied comme pour s’assurer de ne pas se tromper. Elle ne put déceler aucune différence. C’était bien Gary Cooper une des stars hollywoodiennes de son enfance qui avait traversé mystérieusement l’espace-temps jusqu’à Albi.
Fin de l’extrait

Science forensique

J’ai utilisé les connaissances que j’avais acquises en m’inscrivant à Forensic Science (université de Singapour), elles m’ont apporté les éléments nécessaires à l’élaboration de Fantastic L.A, et cela même si il s’agit d’un récit fantastique. Ces informations me servent encore dans l’écriture.

Lien utile : Science forensique

Structuration du récit

Lorsque j’écris, ma pensée se déplace quelquefois verticalement et d’autres fois horizontalement. Ce que je veux dire par là est qu’une chronologie dans le temps se visualise horizontalement et peut se déplacer alors qu’une liste d’indices par exemple s’appréhende mieux verticalement. Utiliser la pensée en mouvement permet d’appréhender différemment le récit.

Information et lien sur le Théâtre

Lorsque je travaille sur un projet artistique, j’effectue des recherches. Certaines sont en relation directe avec la phase créative et d’autres concernent la mise en place. Voici l’adresse vers une plateforme proposant des aides pour le spectacle vivant théâtral. Vous trouverez le lien ici.