Science forensique

J’ai utilisé les connaissances que j’avais acquises en m’inscrivant à Forensic Science (université de Singapour), elles m’ont apporté les éléments nécessaires à l’élaboration de Fantastic L.A, et cela même si il s’agit d’un récit fantastique. Ces informations me servent encore dans l’écriture.

Lien utile : Science forensique

Structuration du récit

Lorsque j’écris, ma pensée se déplace quelquefois verticalement et d’autres fois horizontalement. Ce que je veux dire par là est qu’une chronologie dans le temps se visualise horizontalement et peut se déplacer alors qu’une liste d’indices par exemple s’appréhende mieux verticalement. Utiliser la pensée en mouvement permet d’appréhender différemment le récit.

Information et lien sur le Théâtre

Lorsque je travaille sur un projet artistique, j’effectue des recherches. Certaines sont en relation directe avec la phase créative et d’autres concernent la mise en place. Voici l’adresse vers une plateforme proposant des aides pour le spectacle vivant théâtral. Vous trouverez le lien ici.

Extrait de table ronde

Fantastique : Il existe plusieurs définitions du mot fantastique, vous la trouverez de façon plus officielle et complète dans un dictionnaire.
Pour ma part, je dirais qu’il s’agit d’événements inattendus et inexpliqués (étranges, magiques, surnaturels etc.) se déroulant dans un récit. Ces événements étranges peuvent s’expliquer quelquefois mais pas toujours. Très souvent ils apparaissent singuliers et inquiétants.

Le fantastique interroge aussi bien son auteur ou son autrice  que le public. Nous mettant ainsi face à une problématique universelle (nos plus grandes peurs par exemple) ou spécifique (un élément de société).

Les personnages vont y faire face pour les vaincre ou pas.

La complexité des personnages

Si vos premiers personnages de fiction sont crées avec des qualités et des défauts acceptables, ils frôlent souvent une forme de perfection impossible. Ce n’est qu’en progressant dans le parcours que certaines questions se poseront à vous. Lors de l’écriture de la suite d’un roman par exemple, ma vision sur les personnages a évolué. Je me sentais capable à cet instant de les rendre plus complexes. Cela marque une étape cruciale dans l’évolution de l’écriture.

Festival d’Avignon 2023

Cette année je me suis déplacée au festival d’Avignon pour un de mes projets artistiques. Cela m’a permit de créer du lien et d’établir des contacts mais aussi de découvrir de nouveaux spectacles vivants.
J’ai fait le choix d’explorer plusieurs thématiques comme le burlesque qui se rapproche du théâtre musical et aussi de revisiter certains classiques comme William Shakespeare.
Ma venue au village du off a été très enrichissante sur le plan professionnel. J’ai assisté à une conférence d’auteure (interview de Michèle Gazier par Harold David) ainsi qu’à une table ronde autour de l’écriture théâtrale, trois profils différents d’artistes travaillant dans le spectacle vivant échangent leurs expériences auprès du public.

Céline Valette au village du Off
Festival d’Avignon – vers le village du off
Photos de l'auteure discutant avec un des responsables du festival
Participants à la conference la fiction en littérature
Photos de trois artistes et le présentateur
Artistes partageant leurs expériences autour de l’écriture théâtrale
Final de la troupe se tenant la main.
Applaudissement du public lors du final de la pièce de théâtre. Salut des artistes.
Partie de l'architecture du théâtre d'Avignon
Entrée du théâtre historique.
Peinture murale représentant une femme à la fenêtre
Personnage de roman à la fenêtre dans une des rues de la ville.

Pensée 0421

En tant qu’artiste, je suis traversée par toutes sortes d’émotions qui interagissent sur mon métier. Celui-ci ne se résume pas à chercher l’inspiration et écrire sans discontinuité des centaines de livres.
Le monde qui m’entoure est important.
Aujourd’hui, j’ai entendu une émission à la radio sur France culture et qui citait un groupement de plusieurs auteurs au Royaume-Uni. Son objectif était d’interroger les différents acteurs de l’édition sur leur capacité à maîtriser l’impression afin de s’acheminer vers une utilisation plus responsable du papier.
Cette problématique environnementale m’avait déjà inquiétée pendant la première épidémie de COVID lorsque j’ai débuté mon activité professionnelle. Et, je n’étais effectivement pas la seule. Des conférences sur le mal-être des auteurs face à leur métier et les possibles impacts sur la planète avaient lieu à la BnF.
Mes propos ne sont pas ceux de l’ensemble des auteurs, ils n’engagent que moi même.
Dans un précédent article, je proposais quelques pistes de réflexion sur un métier en pleine mutation et elles étaient les suivantes :

  • favoriser l’impression à la demande
  • la fin du D.R.M
    accélérer l’accessibilité numérique (pour tout type de public)
  • rémunérer les auteurs pour leur création (par exemple : le paiement systématique d’une avance à la signature d’un contrat d’édition plutôt qu’un paiement à la fin des ventes lorsqu’il ne s’agit pas d’auto-édition)

A l’heure actuelle, il y a une disparité entre l’accès et l’achat d’un livre physique et un livre en numérique. Dans la majorité des cas, pour le numérique il s’agit d’un accès à un contenu en ligne selon des conditions bien définies par le diffuseur. Ce qui ne poserait aucun problème si nous parlions d’abonnement de lecture plutôt que d’achat de livre. Dans le cas d’un achat de fichier pour la version numérique du livre, si elle se fait sans D.R.M, l’auteur s’expose peut-être à un partage du livre sans en recevoir les bénéfices mais cela n’est pas certain. Pour ne pas entraver la liberté individuelle, disposer d’un fichier numérique selon un format ouvert est plus juste. A nous de sensibiliser le public sur nos conditions de travail d’artiste et notre mode de rémunération.
Dans le cadre de l’impression à la demande, si le choix du type de papier est recyclé, certains labels devraient permettre de s’assurer que celui ci n’a pas été traité au préalable et que la forêt n’a pas été surexploitée. Quant à l’utilisation des encres végétales, elles peuvent s’avérer comme une alternative à réfléchir.
Il m’a toujours semblé évident qu’il valait mieux privilégier la qualité à la quantité et cela dans n’importe quelle activité.
En tant qu’auteure, j’essaye d’agir à mon niveau en ayant un rythme de créativité artistique humain et logique, en parlant autour de moi de ces idées, proposant ainsi le résultat de mes réflexions. Libre à chacun de les utiliser.